Plus de 11 millions d’élèves rejoindront les bancs des écoles, des trois paliers de l’éducation, ce mardi, au titre de l’année scolaire 2023/2024. Ils seront encadrés par près de 500 000 enseignants.
Les autorités ont procédé, à cet effet, au lancement d’une opération de recrutement des enseignants de l’éducation physique et sportive, pour les près de 19 000 écoles primaires, une mesure introduite cette année, et d’autres pour l’enseignement de l’anglais. Il est question aussi de recruter des enseignants contractuels, pour les trois paliers, pour les postes vacants, à travers les wilayas du pays.
Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a tenu, d’ailleurs, lundi, une réunion avec les cadres de son département et les directeurs de l’éducation, au sujet du suivi « de la dernière étape de l’opération de recrutement de ces contractuels ». Ceux-là devaient, selon les termes d’un communiqué du ministère, rejoindre les écoles à lesquelles ils ont été affectés, aujourd’hui, soit la veille de la rentrée.
Il faut rappeler, en dernier lieu, que la date de la rentrée scolaire pour l’exercice 2023/2024 n’a été fixée que le 4 septembre dernier. Selon toute vraisemblance, si l’exécutif a tardé à fixer la date c’est parce que ces opérations de recrutement, et par conséquent des cycles de formation dont devaient bénéficier les nouvelles recrues, n’étaient pas encore finalisées.
Lors du Conseil des ministres tenu mardi 12 septembre dernier, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait « instruit les ministres de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, et de l’Education nationale de prendre toutes les mesures pour assurer le succès de la rentrée scolaire ». Il avait également « ordonné d’exonérer les communes pauvres et défavorisées des charges et des coûts de la prise en charge des écoles primaires », ce qui va être désormais, dans ces cas-là, pris en charge par l’Etat.