Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH), avait initié un programme de réhabilitation des services des urgences à travers tous les établissements de santé du pays.
Outre le réaménagement, une réorganisation de la gestion des urgences est attendue. Le premier responsable du secteur en a fait l’annonce dimanche, à l’occasion d’une audience qu’il a accordée à une délégation du Syndicat national des médecins généralistes de santé publique (SNMGS), au siège de son département.
Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, lit-on dans le compte rendu de la réunion publié ce lundi 21 novembre, «a annoncé de nouvelles mesures au profit des médecins généralistes, notamment la création de nouveaux postes et grades, en plus de l’introduction de la spécialité de médecin généraliste des urgences (urgentiste)».
Ces mesures s’inscrivent, ajoute la même source, «dans le cadre du programme tracé par le ministère pour l’aménagement et la création de services d’urgence médico-chirurgicales de toutes les spécialités au niveau des structures de santé, conformément aux directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune».
Intégré dans la majorité des systèmes de santé les plus développés au monde, le médecin généraliste des urgences, ou le médecin urgentiste est celui auquel fait face en premier le malade à son arrivé dans le service des urgences. Il est là pour établir un diagnostic juste et réaliser les bons gestes (perfusion, oxygénation, réanimation…) avant d’orienter le patient chez le spécialiste qu’il faut.
Ce qui évite largement au malade de trainer et de perdre du temps entre différents diagnostics, et diminue l’anarchie dans les services d’urgences.