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Santé : « La présence du moustique tigre ne signifie pas la présence automatique de maladies qu’il peut véhiculer »

Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH) a assuré jeudi qu’il n’y avait  aucune « raison objective » de parler « d’alerte » concernant le « moustique tigre » expliquant que la présence de ce moustique ne signifie pas la présence automatique de maladies qu’il peut véhiculer.

« La présence de ce moustique ne signifie pas la présence automatique de maladies qu’il peut véhiculer, d’autant que la dengue, le chikungunya et le Zika ne sont pas présents dans notre pays.

 Il n’y a donc aucune raison objective à ce stade de parler d’alerte », a rassuré le ministère de la Santé dans un communiqué.

Après analyse de la situation, a relevé la même source, le comité des experts chargé de la prévention et de la lutte contre les arboviroses a « classé notre pays au niveau 1 du plan national de surveillance et de lutte contre les arboviroses (la dengue, le chikungunya ou le Zika), ce niveau signifie que le moustique est implanté dans certaines localités ».

Le MSPRH a mis en place un dispositif de surveillance et de lutte contre les arboviroses transmises par Aèdes albopectus (Moustique tigre).

Ce dispositif est actif du 1er mai au 30 novembre. Il comprend les mesures permettant la surveillance et l’empêchement de l’apparition de cas autochtones par la détection précoce des cas importés, le suivi de l’évolution de moustiques invasifs, mais aussi la mise en œuvre de manière rapide et coordonnée des mesures de protection des personnes et de lutte contre le vecteur, indique le ministère de la Santé.

Ce dispositif s’articule autour de trois axes, à savoir la surveillance entomologique visant à détecter la présence du moustique et de le surveiller en vue de ralentir la progression de son implantation géographique et de baisser la densité de sa population.

Il s’agit également de la surveillance épidémiologique pour la détection précoce et le signalement sans délai des cas suspects importés et de tous les cas confirmés par le laboratoire et de la lutte anti-vectorielle qui comprend notamment la démoustication, la mobilisation sociale et les mesures habituelles de protection contre les moustiques pendant et en revenant d’un voyage en zone à risque.

Le MSPRH, à travers sa cellule de veille, continuera de suivre de près l’évolution de la situation épidémiologique dans le monde et prendra au fur et à mesure, d’autres dispositions, si besoin est, a-t-on également rassuré.

Le moustique tigre, appelé également Aèdes albopictus, est originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-est. Compte tenu du commerce international, notamment celui des pneus usagés, il a progressivement été introduit sur les cinq continents, ces trente dernières années.

Il a été détecté pour la première fois en Algérie en 2010. Depuis, il est implanté dans plusieurs localités et communes des wilayas du nord notamment: Oran, Blida, Alger, Tizi- Ouzou, Jijel, Bejaïa, Tipaza, Boumerdès, Skikda, Annaba et El Tarf.

Le moustique tigre s’est adapté à l’environnement humain et se développe dans les eaux stagnantes, préférentiellement dans des environnements urbains et périurbains. Il pique dans la journée, principalement à l’aube et au crépuscule, le plus souvent à l’extérieur des maisons.

Il est particulièrement, agressif envers l’Homme. Ce moustique est actif du mois de mai au mois de novembre. Il peut transmettre les virus des maladies telles que la dengue, le chikungunya ou le Zika.

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