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Scandale de corruption à Mobilis :  Trois personnes écrouées suite à un marché douteux

Le premier opérateur de la téléphonie mobile en Algérie, Mobilis est secoué par un scandale de corruption. Selon un communiqué du parquet près le Tribunal d’Alger, trois personnes soupçonnées d’être impliquées dans une transaction douteuse de l’opérateur viennent d’être écrouées par le juge d’instruction du Pôle national financier et économique.
© DR | Siège de la direction générale d'ATM Mobilis à Alger

Il s’agit, selon la même source, des cadres et anciens responsables chez Mobilis ainsi que le gérant d’une entreprise privée. Quatre autres ont été placés sous contrôle judiciaire, dans le cadre d’une enquête sur la corruption.

« Conformément aux dispositions de l’article 11, alinéa 3 du Code de procédures pénales, le parquet près le Pôle pénal national économique et financier informe l’opinion publique que, suite à des informations reçues sur la conclusion d’une transaction suspecte entre Mobilis et un groupement d’entreprises algéro-étrangères, une enquête préliminaire a été ouverte sur les faits, qui a confirmé les violations ayant entaché les procédures de conclusion et d’exécution de la transaction, à travers des conflits d’intérêts et l’octroi d’avantages indus », lit-on dans ce document.

Cette transaction douteuse, selon la même source, a conduit à la « dilapidation de deniers publics avec la complicité de certains responsables de la société Mobilis ». Le parquet cite l’ancien chef du département réseaux et services » de l’opérateur public, un « ancien salarié de Mobilis », le « gérant de la SARL Data Mena » et « le président de la commission des marchés ».

Le parquet du Pôle national financier et économique a ajouté qu’à l’issue de l’enquête préliminaire, une « information judiciaire a été ouverte sur les faits contre les prévenus et leurs complices pour le « délit d’incitation d’agents publics à exploiter leur influence réelle et supposée en vue d’obtenir d’indus avantages à autrui et en participant à la dilapidation délibérée de deniers publics, tirer profit de l’influence d’agents d’entreprises publiques afin d’obtenir des privilèges et des modifications injustifiées en leur faveur en matière de services et de délais de livraison, conflit d’intérêt, blanchiment et dissimulation des produits du crime qui résultent des délits de corruption, en dissimulant leur source illicite et en transférant les biens résultant des produits du crime dans le cadre d’un groupe criminel et en utilisant les facilités accordées par l’activité professionnelle. »

 

Ces actes, ajoute le document, sont punis par les articles 389 bis, 389 bis 2, 42 du Code pénal, 26 F, 2, 29, 32 F 1, 42, 43, 52 de la loi de prévention et de lutte contre la corruption. Le parquet indique également que le juge d’instruction a entendu lundi 15 avril les prévenus en première comparution et a ordonné le placement en détention provisoire de trois accusés. Il s’agit de B.S., J.M. et B.W, tandis que quatre autres prévenus ont été placés sous contrôle judiciaire.

 

 

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