Le chef de l’État entame ensuite son second mandat, conformément à la constitution qui stipule dans son article 89 que « le président de la République prête serment devant le peuple et en présence de toutes les hautes instances de la Nation, dans la semaine qui suit son élection. Il entre en fonctions aussitôt après sa prestation de serment ».
Pour rappel, la Cour Constitutionnelle algérienne a proclamé, samedi, les résultats définitifs de la présidentielle du 7 septembre courant. Selon le président de cette Cour, Omar Belhadj, le chef de l’État sortant, Abdelmadjid Tebboune, est déclaré vainqueur de ce scrutin à la majorité absolue avec 84,30% des suffrages exprimés, soit 7.9 millions de voix (7.976. 291 voix).
Le 8 septembre dernier, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) avait déclaré Abdelmadjid Tebboune réélu avec 94,65%, en obtenant 5,3 millions de voix exprimées.
Les résultats de l’ANIE ont été contestés par les directions de campagne des trois candidats à cette élection, en l’occurrence Abdelmadjid Tebboune, Abdelaali Hassani Chérif et Youcef Aouchiche.
Outre la victoire d’Abdelmadjid Tebboune, la Cour a revu à la hausse les scores d’Abdelaali Hassani Chérif et Youcef Aouchiche, qui ont obtenu respectivement 9,59% (904 642 voix) et 6, 14 % (580 495 voix) des suffrages exprimés.