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Séminaire sur l’investissement des biens wakfs à Tamanrasset : Plaidoyer pour l’adaptation de la législation aux nouvelles exigences socioéconomiques

« L’Investissement des Biens Wakfs, entre besoins de la promotion entrepreneuriale et réalité des startups ». C’est l’intitulé du colloque national abrité, ce vendredi 26 mai, par l’université de Tamanrasset, Hadj Moussa Ag Akhamokh.
© INTERLIGNES | Séminaire sur l'investissement des biens Wakfs à Tamanrasset

Initié par l’association « Nour El Yatim » pour la prise en charge des orphelins et enfants assistés de la wilaya de Tamanrasset, en collaboration avec le laboratoire scientifique défis de l’investissement et du développement durable dans les zones frontalières (DIDDUZOF) et l’incubateur de l’université de Tamanrasset, le séminaire a vu la participation d’un peu plus de 60 intervenants qui ont traité essentiellement des cadres juridiques régissant ce secteur des affaires religieuses et des réformes devant être entreprises pour permettre aux biens Wakfs de contribuer effectivement au développement de l’économie nationale.

Selon le président de ce colloque, Sayfeddine Telli, également directeur du laboratoire DIDDUZOF, plusieurs axes ont été abordés par les participants qui ont mis l’accent sur l’importance des biens Wakfs non comme un secteur religieux, mais plutôt comme une industrie susceptible d’ouvrir le champ d’investissement économique et de booster l’entrepreneuriat. Cette rencontre scientifique, marquée par la participation d’éminents chercheurs et experts issus de 26 universités du pays, dont 63% via l’application de téléconférence, a été ainsi l’occasion pour faire toute la lumière sur le rôle joué par les biens wakfs dans l’économie nationale, notamment en matière de soutien et de financement aux entreprises émergentes et aux startups.

Les intervenants ont particulièrement mis en exergue l’importance de mettre en place de nouveaux mécanismes facilitant la création et l’accompagnement des start-up à même de moderniser la gestion des entreprises innovantes, conformément aux besoins et exigences des nouvelles technologies.

A ces propos, le président de la commission scientifique du colloque, le professeur Nadhir Chawki, est, à son tour, revenu sur le rôle de l’université et la mission qui lui a été assignée dans le cadre de la nouvelle feuille de route du ministère de tutelle, laquelle est orientée vers un management efficace permettant la création d’entreprises émergentes et du coup, la réalisation de performances micro et macroéconomiques contribuant notamment à atténuer le poids du chômage.

Intervenant dans le même ordre d’idée, le directeur de l’incubateur de l’université de Tamanrasset, Abdelbasset Azzaoui, a, pour sa part, invité les participants à mieux étudier la relation entre les biens wakfs et les startups ciblant les couches défavorisées de la société. A l’ère de la net-économie et des nouvelles technologies de l’information et de la communication, la création d’entreprises particulièrement high-tech, poursuit le conférencier, constitue l’un des défis majeurs, auquel se confronte l’université dans sa mission de transfert de connaissances et de formation de compétences de haut niveau. La voie vers le succès est escarpée et le maintien dans les affaires requiert une vigilance permanente, a-t-il estimé.

La mise à jour des textes juridiques relatifs à l’investissement des biens waqfs est donc plus qu’impérative pour mieux adapter le système financier visant à soutenir les projets économiques prometteurs. Pour le président de l’association « Nour El Yatim », Ramdane Chinoune, il est temps d’impliquer les veuves et les familles des orphelins dans cette nouvelle dynamique afin de les aider à se prendre en charge en les accompagnant dans la création de leurs propres entreprises et en leur accordant les moyens en mesure de les motiver pour mettre en œuvre leurs idées une fois démontrées qu’elles sont potentiellement porteuses.

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