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Situation en Irak: l’Algérie exprime sa «profonde préoccupation»

© DR | Siège du Ministère des Affaires Étrangères

Devant les rebondissements enregistrés ces dernières 24 heures en Irak, théâtre d’affrontements qui ont fait des dizaines de victimes, l’Algérie a exprimé lundi soir sa «profonde préoccupation»,  tout en appelant les parties opposées à faire prévaloir « le dialogue ».

«Partant de ses relations historiques de fraternité, de coopération et de solidarité avec la République d’Irak, l’Algérie suit avec une profonde préoccupation le développement de la situation dans ce pays frère, dans le contexte de l’évolution de la crise politique et les dangereuses manifestations de violence qui s’en ont suivi récemment», indique le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger dans un communiqué.

Face à cette situation, l’Algérie appelle l’ensemble des parties «à faire prévaloir le dialogue et l’intérêt suprême du pays pour préserver les vies et les biens», non sans réitérer «sa solidarité avec l’Irak, peuple et direction», lit-on dans le communiqué des MAE.

Enfin,  l’Algérie a exprimé son souhait «de voir l’Irak surmonter cette étape et recouvrer sa sécurité et sa stabilité à la faveur de la conjugaison et de l’unification des efforts de tous ses enfants ».

Rappelons que la situation a brutalement dégénéré lundi en Irak, après l’annonce de Moktada Al-Sadr son «retrait définitif» de la vie politique. Alors que «des milliers de ses partisans envahissaient le palais de la République, situé dans la ‘’zone verte’’, les forces de l’ordre tentaient de disperser d’autres manifestants à coups de grenades lacrymogènes» aux entrées de la même zone, écrit Le Monde.

Selon le journal, cette escalade a fait au moins 23 morts et 380 personnes blessées, ces dernières vingt-quatre heures, dans un nouveau bilan fourni par une source médicale.

Depuis les élections législatives d’octobre 2021, qui ont donné le mouvement de Moktada Al-Sadr en tête mais sans majorité, l’Irak vit une crise politique, en plus des difficultés sur le plan économique et social. Le pays n’a toujours pas de nouveau Premier ministre ni de nouveau gouvernement. 

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