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Cacophonie au sommet du pouvoir: « La répartition du butin fait courir toutes les parties »

« Une concurrence pour le partage du butin ». C’est ainsi que qualifie le président du parti Jil Jadid, Sofiane Djilali, les derniers développements sur la scène nationale. Réagissant à l’instruction adressée, jeudi dernier, par la présidence de la république au premier ministre, Ahmed Ouyahia, il donne son analyse.

5ème Mandat

« Ce qui a fait bouger la ‘’Présidence de la République’’, le FLN et les ‘’nouveaux opposants’’, contre le Premier Ministre, n’est certainement  pas l’intérêt public national, mais la répartition du butin et le rôle de ‘’régisseur’’», explique-t-il, dans un communiqué rendu public, ce mardi 16 janvier. Selon lui, cette « opération qui a justifié le 4ème mandat », sera mise en avant aussi pour le 5ème mandat.

Deal

« Le risque pris par le cercle présidentiel en imposant un homme terrassé par la maladie mais néanmoins accroché au trône, n’avait d’égal que les fortunes promises au bout du deal. L’absence manifeste du Président de la République dans les arbitrages lors de la prise de décision, les contradictions internes au régime, la chute du prix du pétrole et la réaction de plus en plus forte de la population, ont contrecarré, jusqu’à présent, la réalisation de ces desseins», ajoute-t-il.

Désastre

C’est ce retard dans la réalisation des objectifs du clan, ajoute-t-il qui « rend le cinquième mandat vital ». « Un changement à la tête de l’Etat remettrait en cause tous les échafaudages et les équilibres négociés et serait un désastre pour les hommes du régime, dont certains devront probablement faire les frais de la faillite générale des dernières vingt années ».

Un candidat unique de l’opposition en 2019

Dans la foulée, le leader de Jil Jadid rappelle que « le 4ème mandat n’en finit pas de déployer ses maléfiques conséquences. Le 5ème, si par malheur devait advenir, n’en serait que l’une d’entre elles ». Pour le président de Jil Jadid, le partenariat public-privé (PPP) et toutes les politiques prônées visent, en réalité « distribution indue des biens de la communauté nationale à la clientèle affamée par les restrictions budgétaires ».

Sursaut national

Et la mise en branle de la planche à billet, explique-t-il, vise en réalité à faciliter « ce hold-up hors normes », en transférant cet argent, sous forme de prêts, aux clientèles pour racheter l’ensemble du capital de ces entreprises. Afin de faire barrage à cette entreprise, Sofiane Djilali appelle à un « sursaut national », suggérant l’importance d’aller vers un candidat unique de l’opposition.

Candidat unique

« Les prochaines élections présidentielles peuvent être un tremplin pour une phase transitionnelle, en vue de remettre sur pied des institutions dignes d’un pays et sortir le pays du guêpier dans lequel il a été fourvoyé », explique-t-il, en se demandant si « l’opposition dispose des moyens politiques et psychologiques pour présenter un candidat unique et sauver le pays ? »
 

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