Le groupe Sonelgaz envisage de recourir à l’endettement extérieur pour assurer son plan de développement mais « avec la formule la plus confortable« , a indiqué mercredi à Alger, son P-dg, Chahar Boulakhras.
« Nous sommes en train d’examiner des offres intéressantes à travers trois ou quatre alternatives (…) sans garanties souveraines. Ce sont des sommes importantes qui peuvent être mises à notre disposition et vont contribuer en partie à atténuer les besoins en termes de mobilisation de ressources financières, avec des conditions très abordables qui n’engagent pas l’Etat« , a-t-il expliqué.
Sur les raisons qui ont conduit Sonelgaz à envisager le financement international, M. Boulakhras a expliqué que « la place financière locale ne répond plus aux besoins du groupe, vu son niveau de dépenses aussi bien sur l’exploitation que sur le développement« .
« Le recours à l’endettement extérieur devient une nécessité« .
« Sur le plan économique, nous traversons une période difficile depuis quelques années. Nous avons besoin de financement pour assurer nos plans de développement« , a-t-il précisé.
Selon lui, Sonelgaz a besoin de « fonds pour entamer les projets nécessaires pour pouvoir satisfaire la demande de l’avenir et s’inscrire dans une dynamique d’anticipation, pour ne pas vivre la même situation qu’on a vécu il y a dix ans ».
Toutefois, l’endettement extérieur ne serait qu' »une formule complémentaire » à côté des fonds propres du groupe, le financement local y compris du Fond national d’investissement (FNI), ainsi que la contribution financière de l’Etat.
Dans ce sens, il a fait savoir que le gouvernement examine les moyens de subventionner le groupe Sonelgaz afin de lui permettre de « retrouver au moins son équilibre financier et contribuer à ses programmes de développement ».
« Nous sommes en train de travailler avec le gouvernement sur ce dossier à travers plusieurs formules. Ils sont à notre écoute, très réceptifs et attentifs. Nous allons continuer à être assistés de la manière la plus logique, puisqu’il s’agit du système électrique national », a souligné M. Boulakhras.