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Soutien à Adlene Mellah : Une dizaine de personnes rassemblées devant la Cour d’Alger

Une dizaine de personnes ont répondu à l’appel au rassemblement de soutien au journaliste, Adlène Mellah, condamné, le 25 décembre dernier, à une année de prison ferme. Réunis, ce matin devant la cour d’Alger (Rouisseau), les manifestants regrettent « l’absence de la corporation de la presse et la famille du journaliste en prison ».

 
Cette faiblesse de la mobilisation est due, estime un des protestataire à « la peur ». « Quand j’ai dis dans mon quartier que j’allais au rassemblement, les gens me regardaient bizarrement, et m’ont dit que je vais aller en prison si je prenais part à cette manifestation. Le peuple est terrorisé », s’indigne-t-il.
Brandissant une pancarte sur laquelle on pouvait lire « Libérez Adlene Mellah », une manifestante, venue prendre part au rassemblement avec sa petite fille, dénonce aussi l’instrumentalisation de la justice contre la liberté d’expression.
Le rassemblement a été dispersé dans le calme vers 11H20 par la police. Les manifestants ont quitté les lieux dans le calme.

Conditions de détention

Selon un source, « trois appels au rassemblement dans trois endroits différents ont été lancés par les manifestants, à savoir : devant la prison d’El Harrach, maison de la presse Tahar Djaout et devant le tribunal de Ruisseau », ce qui peut être justifie aussi le manque de mobilisation devant le tribunal de Ruisseau.
Contrairement à ce qui a été rapporté par plusieurs médias, les avocats du journaliste en prison, nous assurent que l’information relayée sur un éventuel AVC est fausse, mais précisent qu’il « il ne peut pas bouger son pied gauche normalement, à cause de ses conditions de détention et du froid. Adlene est placé dans un couloir d’isolement composé de huit cellules vides avec une lumière très puissante de jour comme de nuit et une fenêtre ouverte tout le temps», explique Yacine Gazem, un de ses avocats.
Pour rappel, le journaliste comparaîtra le 07 février 2019 au tribunal Abane Ramdane pour la première affaire dont il a bénéficié de liberté provisoire.

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