Alors que les relations Algéro-françaises traversent une zone de turbulence suite au départ de l’opposante franco-algérienne Amira Bouraoui en France et son placement sous « protection consulaire » par le consulat de France à Tunis, alors qu’elle était placée sous interdiction de quitter le territoire algérien (ISTN) par la justice algérienne, cette nomination intervient à quelques semaines uniquement avant la visite annoncée du président Abdelmadjid Tebboune prévue en France en mois de mai prochain.
Malgré le « froid » dans les relations bilatérales, dont le ton a été donné par un communiqué très virulent des autorités algériennes accusant la France d’avoir « exfiltrer » l’opposante Amira Bouraoui, la visite du président de la république Abdelmadjid Tebboune annoncée pour le mois de mai n’a pas été annulée, du moins pour le moment.
Pour rappel, les deux gouvernements Algérien et Français ont déployé d’énormes efforts diplomatiques pour un retour des relations à la « normale », mais l’affaire Bouraoui à tout freiné.