Un tribunal de Stockholm qui devait rendre son jugement jeudi sur les accusations d’incitation à la haine ethnique portées contre Salwan Momika, a indiqué avoir reporté sa décision car « l’un des accusés est décédé ».
« La police a interpellé cinq personnes pendant la nuit. Le parquet les a placées en état d’arrestation », a indiqué la police.
La police suédoise a expliqué dans un communiqué avoir été appelée pour des tirs par balles mercredi soir dans un immeuble à Sodertalje, en banlieue de Stockholm, où vivait cet Irakien de confession chrétienne. À son arrivée, elle a trouvé « un homme touché par balles qui a été emmené à l’hôpital », avant d’indiquer plus tard qu’il était mort et qu’une enquête pour meurtre avait été ouverte.
Selon plusieurs médias, Salwan Momika était en direct sur les réseaux sociaux et son meurtre a peut-être été filmé.
En août, Salwan Momika, de nationalité irakienne, ainsi que son alter ego Salwan Najem, ont été renvoyés en jugement pour « agitation contre un groupe ethnique » à quatre reprises au cours de l’été 2023.
Selon l’acte d’accusation, le duo a profané le Coran, y compris en le brûlant, tout en faisant des remarques désobligeantes sur les musulmans.
Les relations entre la Suède et plusieurs pays du Moyen-Orient se sont détériorées à l’été 2003 en raison des agissements de ces deux hommes.
Le gouvernement suédois a condamné les profanations, tout en rappelant que la liberté d’expression et de réunion était protégée par la Constitution.
Avec AFP