La chambre d’accusation près la Cour de Tamanrasset a confirmé ce mardi 27 avril la mesure du mandat de dépôt contre le journaliste Rabah Karèche correspondant du quotidien Liberté, rejetant ainsi l’appel introduit par ses avocats, a indiqué maitre Bakouri Amirouche, membre du collectif de défense.
La mise en détention provisoire du journaliste a été ordonnée le 19 avril par le juge d’instruction près le tribunal de Tamnarasset.
Après plusieurs semaines d’harcèlement par les éléments de la sûreté de ladite wilaya, le journaliste Rabah Karèche a été convoqué une nouvelle fois le 18 avril et a été maintenu en garde à vue.
Présenté le lendemain devant le procureur de la République près le tribunal de Tamanrasset, ce dernier inculpe le journaliste de « création d’un compte électronique pour y publier des renseignements pour la promotion d’un programme d’idées, d’informations, dessin ou photo susceptibles de provoquer la discrimination et la haine dans la société”, « atteinte à l’intégrité du territoire national” et “propagation des informations ou nouvelles, fausses ou calomnieuses, susceptibles de porter atteinte à la sécurité ou à l’ordre publics » conformément à l’article 34 de la loi relative à la prévention et à la lutte contre la discrimination et le discours de haine et aux articles 79 et 196 bis du code pénal.
Le procureur de la République a par la suite déféré le dossier de Rabah Kareche devant le juge d’instruction et ce dernier a ordonné son placement sous mandat de dépôt.