Toysali Algérie: création de 2500 postes d’emplois d’ici 2025

L'entreprise sidérurgique Toysali Algérie, implantée à Oran envisage de créer 2500 postes nouveaux emplois  directs d'ici 2025. Ces emplois seront crées à la faveur de la mise en service d'une usine spécialisée dans le laminage à froid.
© DR | Toysali Algérie

Selon les prévisions de cette entreprise, l’usine de laminage à chaud, dont les produits sont destinés aux usines algériennes de production de tubes, de panneaux sandwiches, ainsi qu’à à la construction navale, sera mise en service en 2024.

L’usine de laminage à froid sera prête, elle, en 2025. Le projet connait un taux d’avancement appréciable, a indiqué, le Alp Topcuoglu, membre du Conseil d’administration du complexe sidérurgique, dans une interview accordée au quotidien Reporters.

L’acier plat produit sera alors destiné aux entreprises de la filière électroménager et à l’industrie automobile locale. Le complexe d’acier plat, fruit d’un investissement de 1,5 milliard de dollars, produira 2 millions de tonnes/an d’aciers plats et permettra de créer 2 500 nouveaux emplois directs, selon la même source médiatique.

Sur un  autre registre, le même responsable, affirme que l’entreprise a engrangé 800 millions de dollars d’exportation. Un résultat en hausse, par rapport à l’année 2021, où les recettes enregistrées étaient de l’ordre de 700 millions de dollars. Par ailleurs, le montant des exportations pouvait être amélioré si la demande du marché local n’a pas augmenté, a précisé le même responsable.

Leader en Algérie en matière de production de rond à béton, de fil machine et de tubes spirales en acier, l’entreprise a produit, en 2022, 3 millions de tonnes de produits sidérurgiques et a exporté environ 1,250 million tonnes. Elle exporte ses différents produits vers 50 pays, principalement vers l’Europe, l’Afrique de l’Ouest, l’Amérique du Nord et l’Amérique latine.

Tosyali Algérie tourne, actuellement, avec un effectif composé majoritairement d’Algériens. En effet, M Alp Topcuoglu affirme que le complexe d’Oran est composé à 85% d’Algériens et 15% d’expatriés. « On a commencé en 2013, date de fonctionnement des premières usines du complexe d’Oran, avec 60% de personnel algérien et 40% d’expatriés », précise le cadre dirigeant. Ainsi, sur les 4.000 travailleurs du complexe, 3.300 sont Algériens alors que les expatriés sont au nombre de 700. Côté managérial, tous les cadres dans l’administration de l’entreprise sont des Algériens. Ce qui n’est pas encore le cas pour ce qui est du côté technique. Néanmoins, des « managers algériens ont commencé à prendre le relais », puisque ils maîtrisent actuellement les process de production de produits sidérurgiques.

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