Reconnu coupable des chefs d’inculpation d’« incitation d’agents publics au trafic d’influence dans le but d’octroyer d’indus avantages » à ses trois enfants, Ramine, Hanafi et Djamil (en détention) et de “ blanchiment d’argent», griefs qu’il à nié, Sidi Said a été condamné à une peine de 10 ans de prison ferme assortie d’une amende de 8 millions de dinars.
Le pôle financier a également condamné Djamil Sidi Said (en détention) à 3 ans de prison ferme et 8 millions de dinars d’amende et Hanafi Sidi Said, à 5 ans de prison ferme et 8 millions de dinars d’amende, alors que Ramil Sidi Said, considéré comme étant en fuite, a quant à lui, écopé d’une peine de 12 ans de prison, 8 millions de dinars d’amende et confirmation du mandat d’arrêt lancé contre lui. Le juge a décidé en outre, de la confiscation de tout ce qui a été saisie dans le cadre de l’affaire et condamné l’ancien Directeur général de l’OPGI de Hussein Dey, à Alger, à 2 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 200 000 dinars.
Poursuivis pour “octroi d’indus privilège” et “abus de fonction”, l’ancien Directeur de la mutuelle des travailleurs pétroliers, Mokhtar Hazbellaoui à écopé d’une condamnation de 2 ans de prison ferme, alors que son successeur, Hocine Chenou, à ce poste a été relaxé. Il a aussi infligé une peine de 2 ans de prison ferme à l’ancien responsable de Mobilis, Ahmed Choudar, et relaxé les autres cadres de l’opérateur public, Khaled Hamdi, et Ahmed Zaidi.
Il est à rappeler que le parquet avait requis, il y a une semaine, lors du procès de cette affaire, une peine de 15 ans de prison ferme et une amende de 8 millions de dinars contre Abdelmadjid Sidi Said, une autre de 10 ans contre Djamil et Hanafi et 18 ans de prison contre Ramil qui se trouve en France,averc 8 millions de dinars d amende et la confiscation de tous les biens. Le parquet a requis aussi une peine de 5 ans de prison ferme contre les deux anciens responsables de Mobilis, Choudar et Zaidi, 3 ans contre les deux cadre de l’entreprise, Khaled Hamdi et Kassi, une autre de 6 ans contre l’ancien DG de l ‘Opgi de Hussein Dey, Rehaimia.
L’affaire concerne des biens immobiliers acquis par les enfants de Sidi Said, auprès de l’OPGI et de la mutuelle des travailleurs pétroliers ainsi que des marchés accordés par Mobilis à leurs trois sociétés, grâce, selo le dossier judiciaires, à son intervention.