Trois ans de prison requis contre Raouf Farrah et Mustapha Bendjama 

Trois ans de prison ferme ont été requis par le parquet de Constantine à l’encontre du chercheur Raouf Farrah, de son père Sebti Farrah, du journaliste Mustapha Bendjama et de Mountaha Habes, une cadre de la société Astrefrade, filiale de Asmidal. Le verdict sera rendu le 29 août 2023.
© DR | Le journaliste Mustapha Bendjama et le chercheur Raouf Farrah

Le procès des détenus, le chercheur Raouf Farrah, le journaliste Mustapha Bendjama et de Mountaha Habes, une cadre de la société Astrefrade, filiale de Asmidal, Sebti Farrah, le père de Raouf, qui est en liberté provisoire, ainsi que Sofiane Berkane, ex chargé de communication de la wilaya d’Annaba (liberté provisoire aussi), s’est tenu aujourd’hui mardi 22 août 2023, devant la section correctionnelle du tribunal de Constantine.

Le procureur de la République a requis trois ans de prison ferme et 100 000 dinars d’amende à l’encontre de Raouf Farrah, son père Sebti, Mustapha Bendjama ainsi que Mountaha Habes et 18 mois de prison ferme à l’encontre de Sofiane Berkane, a indiqué le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).

Quinze années de prison ferme a été par contre requis à l’encontre de Hichem Aboud, Amir Boukhers et Abdou Semmar.

Dans ce dossier, né dans le prolongement de l’affaire Amira Bouraoui, les mis en cause, arrêtés dans la nuit le 19 février dernier (Sebti Farrah a été libéré deux mois après son arrestation et placé sous contrôle judiciaire), sont poursuivis pour les chefs d’accusation de « réception de fonds depuis l’étranger dans le but d’effectuer des actes attentatoires à l’ordre public » et « publication sur internet d’informations classifiées » et, dans le cas du père de Raouf Farrah, « participation à la réception de fonds depuis l’étranger ».

Le verdict va être prononcé le 29 août 2023.

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