Présentée par-devant le procureur de la République près le tribunal de Tunis, puis remise en liberté provisoire, après une garde à vue de 72 heures, la militante avait été arrêtée une seconde fois et transférée dans les locaux de la direction générale des frontières et des étrangers afin d’être extradée vers l’Algérie. Mais après plusieurs heures d’attente, Mme Bouraoui a finalement été relâchée, suite à l’intervention des autorités françaises.
Des ONG activant en Tunisie nous confirmé l’information. De son côté, son avocat français, Me François Zimera, a confirmé à l’agence de presse française (AFP) que sa mandante se trouve désormais « sous la protection des autorités françaises« , avant de se réjouir de la mobilisation des autorités françaises pour sa cliente qui risquait de purger 2 ans de prison si elle avait été extradée en Algérie.
Son avocat tunisien, Me Hashem Badra, a pour sa part affirmé au même média qu’elle est désormais « libre et en bonne santé ».