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UCP : « la justice est instrumentalisée à des fins politiques »

L'union pour le Changement et le Progrès (UCP) exprime son inquiétude face au climat de recrudescence de la répression, notamment après l’arrestation spectaculaire du journaliste Ihsane El Kadi et son incarcération, ainsi que la mise sous scellés des locaux de « Radio M » et de « Maghreb Emergent » les deux médias qu’il dirige. Il dénonce l'instrumentalisation de la justice à des fins politiques.

« Cette répression est accentuée par une instrumentalisation de la justice à des fins politiques comme nous pouvons l’observer à travers les harcèlements judiciaires contre les différents acteurs politiques, associatifs et citoyens engagés« , indique le parti de Zoubida Assoul dans un communiqué, rendu public, à l’issue de la session du conseil national, tenu, hier à Alger.

Et d’ajouter : « L’UCP en est une preuve puisque l’affaire qui l’oppose au ministère de l’intérieur demandant sa dissolution est toujours pendante devant le conseil d’État depuis plus de 20 mois et ce après avoir gagné celle du référé qui a débouté le ministère de l’intérieur. Alors que la loi 12-04 relative aux partis politiques limite le délai de règlement de ce type de contentieux à deux mois« .

L’UCP rappelle que « les libertés individuelles et collectives sont consacrées et garanties par la constitution de 2020, et appelle les pouvoirs publics à respecter ses dispositions. Notamment l’article 54 de la constitution, qui dispose clairement, l’interdiction de peine privative de liberté à l’encontre des journalistes pour délit de presse« , soutient la même source. « Il dispose aussi que l’interdiction d’activité de la presse, y compris les sites et journaux électroniques, ne peut se faire qu’en vertu d’une décision de justice », précise le document.

A cet égard, « L’UCP réitère son attachement aux mesures d’apaisement et au renforcement du front intérieur à travers la libération des détenus politiques et d’opinion, ainsi que la levée des toutes les entraves aux activités politiques et associatives. L’ouverture du champ médiatique, le débat contradictoire et la concertation politique restent une nécessité au regard des ambitions de l’Algérie et de l’influence du contexte international sur notre pays« .

« Le tout répressif et la division pour mieux régner n’ont jamais été une solution et risquent même de nous faire perdre les acquis des sacrifices de plusieurs décennies« , souligne le document.

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