UCP : « les conditions ne sont toujours pas réunies pour des élections libres »

La présidente de l'Union pour le progrès et la citoyenneté (UCP) et candidate à l’élection présidentielle anticipée, Zoubida Assoul estime que les conditions ne sont toujours pas réunies pour des élections libres. Pour la réussite de ce rendez-vous politique, elle réclame des mesures d’apaisements comme « la libération des détenus d’opinion » et « l’ouverture de l’espace médiatique ». 
© INTERLIGNES | La présidente de l'UCP, Zoubida Assoul

L’UCP a dressé, à l’occasion de la réunion de la session ordinaire du conseil national, tenu samedi 25 mai 2024, un premier bilan d’étape depuis l’annonce de la candidature à la candidature à l’élection présidentielle de Zoubida Assoul en date du 1er mars dernier. C’est ce qu’a indiqué un communiqué du parti, rendu public, aujourd’hui, lundi 27 mai 2024.

D’après la même source, il a été procédé à l’installation de la commission de préparation des élections avancées au 07 septembre 2024.

La candidature de Madame Zoubida Assoul s’inscrit « dans un contexte mondial marqué par de profonds bouleversements », qui nécessite « un pragmatisme accru pour protéger notre pays face aux risques et menaces qui le guettent ».

En outre, l’UCP rappelle les raisons fondamentales qui ont incité le parti à présenter Madame Zoubida Assoul à la course pour la magistrature suprême. Il s’agit entre autres de : « la nécessité de consolider le front interne à travers une mobilisation citoyenne pérenne », « l’échec de la politique économique entreprise ces dernières années », « la hausse continue des chiffres de la migration, qu’elle soit régulière ou clandestine ». A cela s’ajoute « le déclassement socio-économique de la classe moyenne ».

La candidate préconise « un mandat présidentiel de la transition, annonçant un changement de paradigme de gouvernance ».

Or, estime l’UCP, « jusqu’à présent, l’UCP constate que les conditions ne sont toujours pas réunies pour des élections libres, qui permettent de créer une communion nationale autour de cet événement pouvant annoncer une nouvelle ère pour notre pays ».

A cet effet, le parti réclame des mesures d’apaisement pour la réussite de ce rendez-vous politique telles que « la libération des détenus politiques et d’opinion », « l’ouverture de l’espace médiatique permettant le débat contradictoire entre les candidats », « l’ouverture des espaces publics à l’activité politique », « la concertation avec la classe politique sur les conditions d’organisation de l’élection présidentielle (loi électorale, organisation de l’ANIE, mode de récolte des parrainages, etc.) » et « le respect des dispositions légales concernant la campagne électorale et l’utilisation des deniers publics ».

Malgré tout, « l’UCP continue à appeler les citoyennes et les citoyens en Algérie et à l’étranger à se mobiliser massivement pour faire de cette élection présidentielle une opportunité pour le changement de mode de gouvernance et de gestion du pays », conclut le communiqué.

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