Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

UCP : Zoubida Assoul annonce sa candidature à la candidature à l’élection présidentielle de 2024

La présidente de l’union pour le progrès et la citoyenneté (UCP), Zoubida Assoul a annoncé, ce vendredi 1 mars 2024, sa candidature à la candidature à l’élection présidentielle 2024. Cette décision a été motivée par la situation qui prévaut dans le pays.  
© INTERLIGNES | La présidente de l'UCP, Zoubida Assoul, annonce sa candidature à l'élection présidentielle 2024

La décision a été prise à l’issue des travaux de la première session ordinaire du conseil national de l’UCP tenue, le 1 mars 2024 au siège du parti à El Biar (Alger). Selon un communiqué de l’UCP, « le conseil national du parti a décidé de la participation aux élections présidentielles de 2024, comme le stipule l’article 15 des statuts et au vu des derniers développements de la situation que vit le pays ». Cette décision « est motivée par la situation qui prévaut dans le pays ».

Dans un point de presse organisé en marge des travaux du conseil national, Zoubida Assoul a affirmé que l’UCP, malgré son jeune âge, a marqué la scène politique de « sa présence de par ses interventions, sa contribution », ainsi que par le fait qu’ « il a toujours présenté des alternatives ». La première responsable de l’UCP a axé son intervention sur l’impératif de mettre en place un Etat de droit, qui soit basé sur le principe fondamental qui est la séparation des pouvoirs. A ce propos, elle souligne qu’ « on ne peut construire une démocratie si nous n’avons pas un principe fondamental qui est la séparation de l’équilibre entre les pouvoirs ».

On ne peut pas continuer au 21e siècle à avoir un pouvoir totalitaire qui concentre les pouvoirs absolus entre ses mains et qui ne laisse aucun pouvoir aux deux autres pouvoirs qui sont le pouvoir judiciaire et législatif. Ce dernier qui a un pouvoir de contrôle sur l’action du gouvernement, ses politiques et comment les deniers publics sont gérés par le gouvernement. S’agissant du judiciaire, étant un pouvoir totalement indépendant et de ce fait ne peut être mêlée aux deux autres pouvoirs, parce que c’est le pouvoir qui est l’arbitre entre les deux pouvoirs.

Répondant à une question concernant sa participation à l’élection présidentielle, qui pourrait être interprétée comme une forme de légitimité au pouvoir qui organise la présidentielle, l’oratrice estime que « le pouvoir n’a pas besoin de légitimité, ce dernier a pu organiser la présidentielle de 2019, malgré la mobilisation du peuple pendant huit mois demandant son départ. Après quoi la communauté internationale a reconnu ses élections », explique Zoubida Assoul.

Pour elle, celui qui fait de la politique ne doit pas avoir peur des critiques. Les obstacles ne doivent pas nous dissuader de notre démarche, ni être un prétexte pour l’inaction. « Pour faire bouger les lignes, il faut avancer les choses », a-t-elle déclaré.

Concernant l’échec de l’opposition de présenter un candidat consensuel pour faire face au candidat du pouvoir à l’élection présidentielle, la présidente de l’UCP estime « que la vie politique est ainsi faite, dynamique et pas figée, et que malgré qu’elle soit candidate de son parti à cette échéance, elle est prête à se retirer de l’élection et soutenir à candidat du consensus s’il se présente ».

Il convient de rappeler que c’est la première participation de l’UCP à une échéance électorale depuis sa création.

AD-300-X-250