UGTA : Amar Takdjout insiste sur la mobilisation des travailleurs 

Le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Amar Takdjout, a insisté dans un discours prononcé à la Maison du Peuple devant de nombreux travailleurs, sur la « mobilisation » et le « dialogue social ». 
© INTERLIGNES | Amar Takdjout, secrétaire général de l'UGTA, dimanche 25 février 2024 à la Maison du Peuple, à Alger

C’est devant de nombreux travailleurs que le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Amar Takdjout, a tenu, aujourd’hui dimanche 25 février 2024, un discours au niveau de l’esplanade de la Maison du Peuple, siège de la Centrale syndicale, à l’occasion du « 24 février », double anniversaire de la création de l’UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures.

Une occasion pour lui, tout d’abord, de rappeler les acquis réalisés, notamment la nationalisation des hydrocarbures, en 1971, chose réalisée au sein même du siège de l’UGTA, comme l’a-t-il rappelé, mais aussi d’appeler à la mobilisation des travailleurs, seul moyen pour se faire entendre.

« La mobilisation, c’est pour qu’ils fassent avec vous, et pas sans vous », a-t-il lancé à l’endroit des travailleurs, notamment ceux de Sonatrach, Naftal, Algérie Télécom, Algérienne des eaux, pour ne citer que ceux-là. « Les responsables n’écoutent que les gens organisés », a-t-il encore ajouté.

Amar Takdjout s’est également attardé sur la notion de « dialogue social », nécessaire d’après lui pour éviter les conflits et par-delà préserver l’outil de production national. Un dialogue qui, a-t-il enchaîné, doit commencer au sein même des structures du syndicat.

« Celui qui répond favorablement à nos revendications, nous répondront favorablement aux siennes », a lancé le premier responsable de la Centrale syndicale, comme pour dire que l’engagement ne doit pas être à sens unique.

En dernier lieu, celui-ci a insisté sur le fait que le « 24 février » est avant tout une « fête des travailleurs » et qu’aucune partie ne peut « récupérer » ces derniers.

Elu au mois de juillet dernier à la tête de l’UGTA, Amar Takdjout s’est donné comme première mission la réorganisation de la Centrale syndicale de sorte à ce que les structures retrouvent leur légitimité. Une étape essentielle, d’après lui, pour remobiliser les travailleurs.

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