Amar Bendjama a exprimé, par la même occasion, « sa gratitude à tous les membres du conseil de sécurité pour leur participation constructive tout au long du processus de négociation, et ses remerciements à tous les pays qui ont voté en faveur du projet de résolution et à ceux qui ne se sont pas opposés à l’adoption de ce projet, qui appelle à un cessez-le-feu à Gaza ».
«Ce projet de résolution transmet un message fort aux Palestiniens: le monde ne reste pas silencieux face à leur sort, mais malheureusement. Mais le Conseil n’a pas réussi une fois de plus à répondre aux appels et aux aspirations des peuples», déclare-t-il. Selon lui, « c’est un échec qui ne le dispense pas de s’acquitter de ses responsabilités ni qui exempte la communauté internationale de ses devoirs envers le peuple palestinien sans défense, et ne dispense pas les autorités d’occupation de l’obligation d’appliquer les mesures provisoires de la Cour internationale de justice ».
Poursuivant, il souligne que la « situation actuelle exige que chacun œuvre pour faire respecter les principes et les objectifs des Nations Unies, assurer la protection nécessaire au peuple palestinien et mettre fin à la l’injustice historique dont ils sont victimes».
Et d’ajouter : « Les peuples de notre région ont été et considèrent toujours le Conseil de sécurité comme le symbole de la légitimité internationale, mais malheureusement, il les a déçus une fois de plus ».
Dans ce contexte, l’ambassadeur d’Algérie auprès des Nations Unies a adressé un message au groupe international, qu’il a appelé à la nécessité de « répondre aux demandes d’arrêt des tueries visant les Palestiniens, en exigeant un cessez-le-feu immédiat, et que quiconque fait obstacle à ce cessez-le-feu doit revoir ses politiques et ses calculs, car les mauvaises décisions d’aujourd’hui ont des conséquences sur notre région et sur le monde demain, avec la généralisation de la violence et l’instabilité ».
« Interrogez-vous et interrogez votre conscience sur le résultat de vos décisions et comment l’histoire vous jugera », lance-t-il aux USA notamment.