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Visite officielle de Chanegriha en France : Un événement hautement symbolique !

Le Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP), le Général d’Armée Chanegriha Said, a entamé ce lundi une visite officielle en France à l’invitation de son homologue français, le lieutenant-général Thierry Berkhard, a annoncé le ministère de la défense nationale (MDN) dans un communiqué diffusé ce lundi 23 janvier. Une visite hautement symbolique pour les rapports entre les deux pays.

« Sur invitation de M. le Général d’Armée Thierry Burkhard, Chef d’Etat-Major des Armées françaises, M. le Général d’Armée Chanegriha Saïd, Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, entame une visite officielle en France, à partir d’aujourd’hui lundi 23 janvier 2023 », lit-on sur le communiqué du MDN, qui ne précise pas la durée de cette visite.

Cette visite, la première du genre depuis 17 ans, s’inscrit « dans le cadre du renforcement de la coopération entre l’Armée Nationale Populaire et les Armées françaises », indique le même communiqué avant de préciser qu’elle permettra « aux deux parties d’examiner les questions d’intérêt commun ».

Un événement hautement symbolique, compte tenu du fait que c’est la première visite d’un chef d’Etat-Major algérien en France, depuis celle du défunt Ahmed Gaid Salah en 2006, d’autant plus que la visite de ce dernier n’avait rien d’officielle. En effet, Gaïd Salah s’était rendu en France, en 2006, pour s’enquérir de l’état de santé du défunt président de la République Abdelaziz Bouteflika qui recevait des soins dans à hôpital militaire Val-de-Grâce (Paris).

Rapprochement sans précédent entre Alger et Paris

Dans quelques semaines, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, devrait, sur invitation de son homologue français, Emmanuelle Macron, se rendre à Paris pour une visite d’Etat. En effet, cette visite d’Etat, la première depuis l’investiture de M. Tebboune à la magistrature suprême du pays, est prévue, selon le communiqué de la présidence de la République, pour le mois de mai 2023.

La restriction des visas imposée par Paris aux demandeurs algériens, conjuguée avec les propos maladroit du locataire du palais de l’Elysée ont conduit les autorités algériens à rappeler leur ambassadeur en France pour consultation. Les relations entre les deux pays étaient à leur pire niveau, avant de commencer à se réchauffer quelques semaines avant la visite du président français en Algérie. Cette visite sera suivie, moins de 45 jours plus tard, par celle de la cheffe du Gouvernement français, Elizabeth Borne, accompagnée dans son voyage à Alger par une importante délégation composée de 16 ministres. Deux mois plus tard, c’est au tour du ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, de se rendre en Algérie pour une visite mi-officielle, mi-privée. Une visite durant laquelle, le « premier flic de France » a annoncé la fin de la crise des visas et le retour à la normale pour l’octroi des visas aux demandeurs algériens.

Entre temps, les chefs d’Etat des deux pays, qui semblent entretenir d’excellentes relations, ont communiqué par téléphone à plusieurs reprises pour échanger sur de nombreuses questions bilatérales mais aussi sur des dossiers régionaux, comme la Libye et le Sahel.

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