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Affaire Amira Bouraoui : Paris réagit après les accusations d’Alger

Au lendemain du rappel de l’ambassadeur d’Algérie et France et un communiqué virulent du ministère des affaires étrangères algériennes accusant la France d’avoir « exfiltrer » une ressortissante algérienne depuis l’Algérie vers la France, le porte-parole des affaires étrangères française réagit, et tente d’apaiser les tensions.

Paris entend continuer à approfondir ses relations avec Alger malgré les frictions liées au retour en France d’une franco-algérienne qui devait être expulsée vers l’Algérie via la Tunisie, ce qui a provoqué le rappel de l’ambassadeur algérien.

Arrêtée en Tunisie vendredi d’où elle risquait d’être expulsée vers l’Algérie, la militante politique et journaliste Amira Bouraoui, a finalement pu embarquer lundi soir sur un vol à destination de la France. Après avoir été placée sous « protection consulaire » par le consulat de France à Tunis.

Suite à ces faits, Alger a jugé qu’il s’agissait d’une « exfiltration illégale » et a rappelé son ambassadeur « pour consultations ».

Amira Bouraoui faisait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire en Algérie.

Interrogé par nos confrères de l’AFP sur le fait que cette affaire était susceptible de dégrader les relations bilatérales, François Delmas, porte-parole du ministère des Affaires étrangères a déclaré : « pour notre part, nous entendons continuer à travailler à l’approfondissement de notre relation bilatérale ».

Il s’est en revanche refusé à tout commentaire sur le rappel de l’ambassadeur algérien, « une décision algérienne qu’il ne m’appartient pas de commenter ».

Il n’a pas non plus voulu faire de commentaires « sur cette situation individuelle » mais a tenu à rappeler qu’Amira Bouraoui était « une ressortissante française et qu’à ce titre, les autorités françaises exercent leur protection consulaire ».

« Il s’agit d’une procédure qui ne ressort d’aucune manière de l’ordinaire », a-t-il également réagi.

Il n’a pas non plus voulu répondre à la possibilité que cette affaire remette en question la visite du président algérien Abdelmadjid Tebboune programmée pour le mois de mai.

Après un grave coup de froid à l’automne 2021, Paris et Alger avaient scellé un réchauffement de leurs relations à l’occasion d’un déplacement du président français Emmanuel Macron à Alger en août dernier.

Les deux chefs d’Etat avaient signé en grande pompe une déclaration commune pour relancer la coopération bilatérale.

Cette affaire commence à faire de gros dégâts même du coté tunisien. Avant-hier soir, le ministre des affaire étrangères tunisiennes qui aurait « appelé les responsables sécuritaires et la direction de l’aéroport international Tunis Carthage pour permettre à Amira Bouraoui de quitter le territoire tnisien vers Paris » nous a confié une source bien informée.

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