La rencontre s’est portée sur la présentation de la nouvelle organisation législative et administrative de ceux qui souhaitent investir dans ce domaine, en présence du représentant de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers, du Président du Conseil de renouveau économique algérien, des responsables de certaines institutions économiques publiques et privées, des représentants des secteurs ministériels, ainsi que des investisseurs et porteurs de projets dans le domaine de l’industrie cinématographique, selon le communiqué.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, la ministre de la Culture et des Arts a souligné que cette rencontre nationale est venue pour discuter des mécanismes d’investissement dans le domaine de l’industrie cinématographique, dans la continuité de tous les épisodes précédents d’efforts déployés dans ce contexte en ouvrant des discussions avec des experts et des spécialistes selon un principe fixe basé sur la participation, la consultation et l’accompagnement des spécialistes afin d’activer la continuité dans le travail acharné avec une approche de la connaissance et de faire le pont entre les efforts visant à atteindre les objectifs souhaités de la réunion.
La ministre a également souligné que ses services compétents travaillent à la restructuration des institutions publiques en charge du cinéma à travers la création du « Centre national du cinéma », pour qu’il soit un centre complet pour les affaires cinématographiques qui permette l’unification et la facilitation des procédures d’organisation, de gestion et de suivi de l’industrie cinématographique.
Elle a également ajouté que les films déposés à l’étranger et numérisés, et l’organisation de festivals de films dans le but de promouvoir les capacités culturelles et touristiques de l’Algérie aux niveaux national et international, où a été crée et délimité le « Festival international du court-métrage » dont la première édition sera organisée cette année dans la wilaya de Timimoun, précise le communiqué.
Pour sa part, M. Omar Rekkache, a souligné dans une allocution que cette rencontre est le premier événement au cours duquel nous rencontrons directement les opérateurs économiques, en réponse à la volonté du ministère de la Culture et des Arts, de promouvoir l’économie de la culture, compte tenu de son rôle dans la contribution à l’édification d’une économie diversifiée en promouvant la production économique intellectuelle, culturelle et artistique, et en la mettant au service de la croissance, soulignant que l’Agence algérienne de promotion des investissements est prête à intensifier la coordination et la coopération avec les services du ministère de la culture et des arts, afin d’appuyer l’investissement privé, en particulier dans les activités qui favorisent la mise en place de structures de base pour l’industrie cinématographique, telles que les studios d’enregistrement, les salles de projection, les institutions de formation, et pourquoi pas, les villes de production cinématographique.
Il a également souligné la volonté de l’Agence de soutenir et de motiver les négociations dans ce domaine en facilitant l’accès aux avantages fiscaux et quasi-fiscaux accordés par l’État dans le cadre de la loi sur l’investissement, ainsi qu’en facilitant l’accès à l’immobilier économique en plaçant les activités pertinentes parmi les activités prioritaires, toujours en coordination avec les services du ministère de la Culture.
Enfin, la réunion a également été l’occasion de présenter d’importantes interventions pertinentes, et dans ce contexte, un certain nombre d’expériences réussies d’investissement dans le domaine de l’industrie cinématographique ont été présentées, et une discussion générale a été ouverte avec les porteurs de projets désireux d’investir dans le domaine cinématographique, conclut le communiqué.