Un nouveau procès, dont la date sera décidée ultérieurement, devrait être programmé. Il s’agit d’une nouvelle chance pour la co-présidente du congrès mondial amazigh (CMA) de quitter la prison où elle est détenue depuis l’été 2021.
Le 4 juillet 2023, rappelons-le, la Cour d’appel d’Alger a confirmé la peine de trois ans de prison ferme à son encontre ainsi qu’à l’encontre du défenseur des droits humains Slimane Bouhafs, qui sont également condamnés à payer une amende de 100 000 DZD.
Kamira Nait Sid et Slimane Bouhafs ont été accusés « d’appartenance à une organisation terroriste », d’avoir « reçu des fonds de l’étranger à des fins de propagande politique », de « discours haineux et de discrimination », « d’utilisation de la technologie pour diffuser de fausses informations » et de « complot ».
Le 24 août 2021, la défenseuse des droits humains Kamira Nait Sid a été arrêtée près de son domicile à Draa-Ben-Khedda dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Elle a été maintenu en garde à vue pendant trois jours dans un lieu inconnu, et sans aucun contact avec sa famille ou un avocat pendant trois jours.
Le 1er septembre 2021, elle a été présentée au procureur de la République, puis au juge d’instruction du tribunal de Sidi M’Hamed à Alger qui a décidé de la placer en détention provisoire. Jugée première instance, la militante pour l’identité amazighe a été condamnée à 3 ans de prison ferme.
La même peine a été confirmée en appel. D’où la décision de sa défense d’introduire un pourvoi en cassation auprès de la Cour suprême.