Second tour des législatives anticipées en France : La gauche en tête, l’extrême droite loin du pouvoir

L’extrême droite éloigné du pouvoir en France. Le rassemblement national du duo Marine Le Pen-Jordan Bardella s’est heurté finalement à la grande mobilisation des électeurs du pays qui l’ont relégué à la troisième position à l’issue du second tour des législatives anticipées.
© DR | Jean Luc Mélenchon, chef du parti France insoumise

Arrivé second lors du premier tour qui s’est déroulé, dimanche 30 juin, le Nouveau Front populaire (NFP / Union de gauche) termine en tête en nombre de sièges, avec 178 à 205 députés, selon une projection Elabe pour BFMTV, RMC et La Tribune dimanche. La coalition du président Macron, Ensemble pour la République arrive en deuxième position, avec 157 à 174 sièges estimés (contre 245 dans l’Assemblée sortante). Le camp présidentiel perd sa majorité relative mais se maintient en deuxième force à l’Assemblée.

Selon les estimations, le Rassemblement national et ses alliés, grands vainqueurs du premier tour de ce scrutin, seraient finalement distancés, avec 113 à 148 sièges. Les mêmes estimations donnent Les Républicains (LR), Divers droite et UDI en quatrième position avec 67 à 71 sièges, Divers gauche et dissidents 12 sièges, Autres (divers, divers écologistes, régionalistes, etc.)10 sièges. Pour leur part, l’extrême gauche (Lutte ouvrière et autres) et Reconquête d’Eric Zemmour (Extrême droite) ne décrochent aucun siège.

A l’issue de ce scrutin, aucun bloc n’arrive ainsi à obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale, qui compte 577 députés. Pour qu’un parti obtienne une majorité absolue, il faut qu’il réunisse 289 sièges.

 

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