«Les élections auront lieu en temps tel que prévu par la Constitution et ce par respect pour la Constitution et pour le peuple algérien seul détenteur de la souveraineté », lit-on dans cette dépêche publiée, ce mardi. Pour rappel, le premier à insinuer que la présidentielle de décembre prochain pourrait être renvoyée est Abdelkader Bengrina.
Dans une rencontre avec les militants de sa formation politique, ce dernier a fait le lien avec la situation politique au Sénégal et déclare «qu’on ne peut pas prédire ce qui pourrait se passer d’ici là et que peut-être il n’y aurait pas d’élection ». « Regardez ce qui s’est passé au Sénégal (la présidentielle prévue pour le 24 février courant au Sénégal a été renvoyée, ndlr)», lance le chef du parti islamiste, El Bina.
Connu pour sa proximité avec certains cercles gravitant autour du pouvoir, Abdelkader Bengrina a jeté ainsi le doute sur le sort du prochain rendez-vous électoral. Il est revenu, quelques jours plus tard, pour tenter de rectifier le tir, en affirmant qu’il « soutient le président Tebboune ».