L’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) a annoncé, dimanche 14 janvier 2024, les résultats de l’évaluation des offres relative à l’adjudication par appel à la concurrence N° 01/2023, destinée aux opérateurs de communications électroniques, titulaires de licence d’établissement et d’exploitation de réseau public de télécommunications mobiles, pour la fourniture du service universel des communications électroniques pour la couverture de 1400 localités à faible densité de population, a-t-elle annoncé dans un communiqué.
Ainsi, c’est l’opérateur de la téléphonie mobile, Wataniya Telecom Algérie (WTA), qui commercialise la marque « Ooredoo », qui « a obtenu la note la plus élevée pour quatre-vingt-trois (83) lots, soit mille deux cent onze (1 211) localités ».
Il est suivi de Optimum Telecom Algérie (OTA), dont la marque commerciale est « Djezzy », qui « a obtenu la note la plus élevée pour Treize (13) lots, soit cent quatre-vingt-neuf (189) localités ».
Par ailleurs, l’offre de l’opérateur public, Algérie Telecom Mobile (ATM), en l’occurrence Mobilis, a été rejetée, indique la même source, pour « non-respect des dispositions du règlement d’adjudication par appel à la concurrence relatives à la forme de présentation de l’offre ».
L’ARPCE précise que « les soumissionnaires peuvent introduire un recours auprès de l’Autorité de régulation dans un délai n’excédant pas cinq (5) jours calendaires, à compter de la date de publication du présent communiqué », c’est-à-dire avant le 19 janvier prochain.
Ces 1400 localités sont réparties à travers plusieurs régions du pays. On y trouve beaucoup de localités de wilayas du Sud du pays, mais aussi des hauts-plateaux et du Nord, à l’image de Tipaza, avec 24 localités (2 lots de 12 localités chacun), Boumerdes, avec 16 localités, Tizi Ouzou, avec 24, Bouira, avec 53 ou bien Blida avec 28 localités, pour ne citer que ces wilayas. C’est Chlef qui a le plus grand nombre de localités concernées (127).
Les « localités à faible densité de population » sont « les localités dont la densité de population est inférieure à deux mille (2000) habitants ». Le service universel des communications électroniques vise à leur garantir un « acheminement des appels d’urgence » et un « accès aux services de communications électroniques, notamment la téléphonie et l’internet mobiles ».