« C’est le cœur lourd que nous partageons la nouvelle dévastatrice de la perte de notre caméraman dévoué d’Al-Jazeera, Samer Abou Daqqa », a écrit sur X Mohamed Moawad, un rédacteur en chef de la chaîne de télévision.
Après la mort du journaliste, le Hamas a réagi en affirmant qu’il s’agissait d’une « tentative d’intimidation des journalistes pour qu’ils ne documentent pas les massacres israéliens commis dans la bande de Ghaza ». Le porte-parole du Conseil de la sécurité nationale américain, John Kirby, exprimant toujours le soutien inconditionnel des USA à Israël, a déclaré à Washington être « en contact avec ses homologues israéliens tous les jours. Nous n’avons encore aucune indication sur le fait que les Israéliens prennent délibérément pour cibles des journalistes ».
L’Association de la presse étrangère à El Qods a qualifié ce drame « de grave atteinte à une liberté de la presse déjà limitée à Ghaza » et a appelé à une enquête et une explication rapides de l’armée israélienne.
Samer Abou Daqqa était accompagné de Wael Al-Dahdou dont une vingtaine de membres de sa famille, dont sa femme et ses enfants, avaient été tué dans un bombardement israélien début novembre. Celui-ci avait été blessé et transféré à l’hôpital Nasser de Khan Younès.
Selon la chaine qatarie, Samer Abou Daqqa était resté sans secours, pendant près de six heures, l’armée israélienne ayant empêché toute ambulance de s’approcher.
Plus de 60 journalistes et employés de médias sont morts depuis le début le 7 octobre, selon le Comité pour la protection des journalistes.
Avec AFP