Depuis peu, le cinéma algérien polarise l’attention des pouvoirs publics donnant lieu à la création de postes de conseillers, de nouvelles structures et d’événements liés au 7ème art, à l’instar des récentes assises nationales sur l’industrie cinématographique. Pourtant, en 60 ans d’indépendance, bon nombre de films algériens ont été produits avec plus ou moins de retentissement national et international. Pour autant, que savons-nous du cinéma algérien ?

Depuis les premiers films consacrés à la Guerre de Libération, les cinéastes algériens n’ont eu de cesse d’aller chercher au fond de leurs entrailles la force de dépasser les écueils pour faire vivre le cinéma algérien : absence de salles, décennie noire, restrictions budgétaires, bureaucratie, défaillance en matière de formation… ou pour résumer : un environnement défavorable à la création cinématographique.

Comment, par le prisme de la production cinématographique nationale, la société algérienne fut dépeinte le long des six décennies ?

Quelles furent les décisions qui ont menacé le cinéma algérien ?

Comment la diaspora a-t-elle contribué à la diffusion des films algériens ?

Quel impact le cinéma algérien a-t-il eu sur la société, tout au long de son évolution ?

Comment les festivals et les dispositifs de soutien ont-ils contribué au rayonnement du cinéma algérien ?

Dans quelle mesure la jeune génération contribuera à l’essor du cinéma algérien et à la reconquête de son public ?

Ce sont là, les questions auxquelles les invités de Artissimo Hub Créatif tenteront de répondre lors d’une rencontre programmée le vendredi 02 juin, à partir de 16h30 jusqu’à 19h00. Ces derniers sont : M. Idir Benaîbouche comédien, Mme Amina Haddad productrice de cinéma, ainsi que Mme Menel Zeggar, sociologue, anthropologue chercheuse en histoire du cinéma algérien.