Clôture de l’instruction de l’un des deux dossiers du journaliste Mustapha Bendjama  

L’instruction dans la deuxième affaire dans laquelle est poursuivi le journaliste Mustapha Bendjama, est clôturée. « Le juge d’instruction de la première chambre du pôle pénal près le tribunal de Constantine a rendu, ce jour jeudi 20 juillet 2023, une ordonnance de renvoi concernant le dossier du journaliste Mustapha Bendjama », a indiqué l’avocate Zoubida Assoul.
© DR | Le journaliste Mustapha Bendjama

L’instruction dans l’une des deux affaires dans lesquelles est poursuivi le journaliste Mustapha Bendjama, dans le sillage de son arrestation au mois de février dernier, est clôturée.

Dans cette affaire, la deuxième, le journaliste est poursuivi pour les chefs d’inculpation de « réception de fonds étrangers dans le but de porter atteinte à l’ordre public » et « publication sur les réseaux électroniques ou via les outils technologiques des informations classées partiellement ou totalement secrètes ». Sont poursuivis avec lui, dans ce dossier, le chercheur Raouf Farrah, le père de ce dernier et Habes Mountaha, cadre de la société « Asfertrade ».

« Le juge d’instruction de la première chambre du pôle pénal près le tribunal de Constantine a rendu, ce jour jeudi 20 juillet 2023, une ordonnance de renvoi concernant le dossier du journaliste Mustapha Bendjama », a indiqué l’avocate Zoubida Assoul. « Son dossier est renvoyé devant le tribunal correctionnel », nous a-t-elle confirmé, tout en précisant que « la date du procès n’est pas encore fixée ».

Arrêté le 8 février dernier, Mustapha Bendjama est poursuivi dans deux dossiers, le premier en lien avec le départ de l’activiste Amira Bouraoui en France, avec une accusation relative à l’ « immigration clandestine » et le deuxième celui dont l’instruction vient d’être clôturée, et qui a été ouvert dans le sillage de cette même arrestation.

Il est à rappeler, en dernier lieu, que le journaliste avait été condamné, le 16 juillet 2023 dernier, par le tribunal de Annaba, à 30.000 DA d’amende et 50.000 DA de dédommagement à la partie civile, dans l’affaire l’opposant au wali d’Annaba, relative au « mariage clandestin », organisé en plein pandémie du Covid en 2020.

 

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