Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

El Watan: La direction de l’entreprise perd son procès face au bureau syndical

Le bras de fer entre la direction du journal El Watan et le bureau du syndicat se poursuit. La justice a rejeté la procédure entamée par la direction afin d'obliger les travailleurs à mettre fin à leur grève.
© DR | Un lecteur du journal El Watan à Alger

La section sociale du tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, « a rejeté hier, 19 octobre, la plainte déposée en référé dheure à heure, contre les membres du bureau du Syndicat de l’entreprise » avons-nous appris de sources proche du bureau syndical du journal El Watan.

Cette action a été introduite par la direction du journal dans le but « d’obliger les grévistes à mettre fin à la grève illimitée observée par lécrasante majorité des salariés, depuis le 12 juillet dernier pour réclamer les salaires impayés depuis huit mois et à reprendre le travail rapidement » ajoute la même source.

C’est « une première victoire en attendant l’examen de la seconde plainte (dans le fond), déposée devant la même juridiction qui vise à déclarer la grève des travailleurs « illégale » et de ce fait, prendre toutes les décisions nécessaires pour décapiter le bureau du syndicat d’entreprise, et à innihiler toutes les actions entreprises pour récupérer les salaires impayés » ajoute notre source.

« Débloquer ses comptes »

« N’ayant pas pu trouver une solution pour débloquer ses comptes faute de paiement d’impôts, la direction du journal préfère s’en prendre au syndicat et aux travailleurs sans salaire depuis huit mois. Après avoir violé le droit de grève, les patrons d’El Watan veulent même l’interdire désormais », regrettent nos sources.

Pour rappel, les travailleurs d’El Watan, n’ayant pas perçu leurs salaires depuis plusieurs mois, ont enclenché un mouvement de grève depuis le 12 juillet dernier. Dans son dernier communiqué, la section syndicale avait dénoncé « l’inertie de la direction de l’entreprise et l’absence de toute bonne volonté de sauver l’entreprise de la part des actionnaires. »

Mohamed Tahar Messaoudi, l’actuel PDG d’El Watan « attend de savoir quelles sont les motivation de ce rejet, d’une part » dit-il, et d’autre part, « la direction ne perd pas espoir pour sauver la société et les emplois ». Au sujet de la reprise de la parution du journal, le premier responsable explique « qu’il fallait maintenir la parution du journal, car sinon, la disparition du titre est inévitable ».

AD-300-X-250